Gérer le comportement irrespectueux de ton enfant en 10 étapes pratiques
Un article traduit de l’anglais par Soizic Le Gouais
Tu pensais ta question franchement anodine :
“Tu as mis tes livres de bibliothèque dans ton sac?”
Après tou, c’est la veille du jour où ton enfant de six ans doit rendre ses livres à la bibliothèque. Et tu l’as bien vu : rapporter de nouveaux livres chaque semaine, c’est vraiment quelque chose qu’il adore.
C’est pourquoi ce qu’il te répond est la dernière chose à laquelle tu t’attendais : les mains sur les hanches, les yeux levés au ciel, tu l’entends dire, un ton de défi dans la voix : “Non, je n’ai pas rangé mes livres dans mon sac, Maman. Et alors, qu’est-ce que tu vas faire ?″
Et là, tu tombes des nues….
Que vas-tu faire face au comportement insolent de ton enfant ?
Les enfants ont le chic de choisir des façons bien personnelles pour nous faire comprendre que quelque chose ne va pas. C’est précisément ce à quoi servent leurs comportements : nous faire comprendre que la connexion qu’ils ont avec nous est distendue.
C’est le moyen que ton enfant utilise pour te dire : “Hé, je suis là”- ce qui, en fait, peut être traduit par : “Hé, j’ai besoin que tu me regardes vraiment”, voire : “Quelque chose ne va pas. J’ai besoin d’être rassuré.”
Quelle qu’en soit la raison, à ce moment-là ton enfant ne se sent pas en grande forme, comme s’il avait perdu confiance en lui ou qu’il ne se sentait pas en sécurité.
Et même si le comportement insolent de ton enfant est franchement désagréable, admettons-le : c’est sacrément efficace. En général, tu t’arrêtes net dans ce que tu étais en train de faire et quasi instantanément, tu réagis d’une façon ou d’une autre.
Malheureusement, les insultes, l’impertinence, l’impolitesse, ou la provocation ne sont pas les moyens les plus efficaces pour convier l’empathie que les enfants méritent.
Au lieu de cela, ces paroles déclenchent en nous parents, des réactions à l’opposé, du style :
- Qu’est-ce qu’il est grossier/mal élevé/impertinent !
- Je n’aurais jamais parlé comme ça à mes parents !
- Mes parents m’auraient étranglée si j’avais été une enfant aussi insolente devant eux !
- Je suis sûre qu’aucun enfant de mes amis ne parle comme ça à ses parents !
Dans ces moments-là, dur alors de ne pas céder à la tentation de leur répondre sur le même ton ou d’utiliser la force pour arriver à nos fins. En même temps, on sait bien qu’en faisant ça, on passe complètement à côté du problème de fond.
Le manque de respect est en fait un compliment
“Un compliment, vous plaisantez ?” as-tu peut-être envie de dire. Eh bien, non !
En voici l’explication :
Quand les enfants se sentent en sécurité avec ceux qu’ils aiment, ils se sentent suffisamment bien pour exprimer tous leurs sentiments. C’est pourquoi même si sa maîtresse te répète qu’il se comporte très bien en classe, il peut exploser régulièrement dès qu’il est seul avec toi à la maison.
La prof de danse de ta enfant peut te féliciter sur le fait qu’elle est charmante en cours, mais à la maison, tu peux avoir l’impression de parler à un mur lorsque tu essaies d’échanger deux mots avec elle. Ou bien ta demande de ranger ses affaires de foot, se solde peut-être souvent par un refus définitif de ton enfant, voire un coup de pied sec qui envoie son sac au beau milieu du salon.
C’est la façon qu’ont nos enfants d’attirer notre attention, alors qu’ils n’oseraient pas le faire ailleurs, que ce soit à l’école ou en cours de danse. On a su créer pour eux un environnement émotionnel sécurisant, et ils en profitent pour oser s’y montrer exactement comme ils se sentent. Et c’est là qu’ils s’autorisent à dépasser un peu les bornes. Bon, soyons honnêtes, ils vont parfois vraiment loin !
Est-ce vraiment si différent de ces moments où notre conjoint nous voit claquer les portes des placards de la cuisine et nous demande s’il peut nous aider, alors qu’on se sent tellement contrariée par Dieu sait quoi, qu’on lui répond “NON” et qu’on continue à faire un vacarme pas possible ?
En soi, on est content que notre conjoint nous propose son aide, mais on se sent tellement à cran que l’on sait qu’on va exploser si on essaie de lui expliquer ce qui ne va pas.
Quand les enfants sont impertinents, ils envoient un signal. Ils nous font savoir qu’ils ne se sentent pas bien. De la même façon que pour nous, claquer les portes signifie : “Ma journée a été vraiment pourrie!”
Peut-être que notre enfant s’est fait injurier et qu’il ne sait pas analyser ce qu’il a ressenti, mais il sait juste que ça ne va pas.
Ou peut-être qu’en classe tout le monde s’est moqué de lui parce qu’il ne savait pas répondre à la question de la maitresse. Ou dans le bus il a entendu les enfants injurier le conducteur et il a bien compris que c’était déplacé et il a senti une pointe d’inquiétude. Et quand tout le monde rigolait, il ne comprenait pas pourquoi, lui, il ne trouvait pas ça drôle du tout.
Ces sentiments confus s’accumulent dans son sac à dos émotionnel. Et quand ce sac est plein, sans surprise, il déborde. En débordant, tous ces sentiments désagréables l’envahissent, et ton enfant déraille complètement : il peut se montrer provocateur, agressif, ou encore complètement déprimé.
Il aimerait expliquer ce qu’il a, mais c’est trop dur de trouver les mots pour le dire. Son cerveau et son corps sont submergés par ces sentiments, et par les exigences auxquelles il doit répondre constamment dans sa vie de tous les jours.
Qu’est ce qui peut améliorer la situation ? Qu’est ce qui pourrait mettre fin au comportement déplacé de ton enfant et le remettre sur les rails?
TOI, tout simplement.
En se sentant en lien avec toi, ton enfant se sent mieux avec lui-même. Il le sait. Et c’est pour ça qu’il te montre qu’il a besoin de toi. Il te provoque. Il se dispute avec son frère. Il claque les portes. Il lance un signal pour se rapprocher de toi mais ce signal se retrouve perdu dans un flot de comportements irrespectueux.
Ignorer le comportement irrespectueux de ton enfant ne fait qu’accentuer le problème
Ton enfant aimerait te dire : “J’ai besoin d’aide tout de suite. Je sais qu’avec toi, je m’en sortirai. Je sais que tu peux m’aider et je voudrais que tu me prennes dans tes bras.” Mais c’est au-dessus de ses forces.
Il n’y arrive tout simplement pas. A la place il lance un gros mot et adopte un comportement insolent. Cela coupe court aux émotions accumulées. Et surtout, cela lui apporte l’attention dont il a besoin.
Nous semblons tous conditionnés à croire que si nous passons outre, les choses se règleront d’elles-mêmes. Mais ignorer ce comportement, c’est ignorer le besoin qu’il y a derrière et cela ne peut qu’aggraver la situation.
Réagir, et ce, dès le premier signal
Le mieux est de répondre immédiatement. “C’est toujours mieux de répondre dès le premier signal émis : au second ou au troisième, tu es contrariée, tu te sens victime, et dans cet état là, tu es bien moins capable de réagir de façon adéquats. Si tu attends, c’est un peu comme si tu laissais un chiot s’échapper à trois rues de chez toi avant de te mettre à sa poursuite.” Patty Wipfler, fondatrice de Hand in Hand Parenting. Quelle est alors l’attitude à adopter ?
Punir l’enfant parce qu’il est insolent aggravera les choses
Punir le comportement irrespectueux de ton enfant le poussera à aller encore plus loin. C’est une réponse à son comportement, mais cela n’en résout pas la cause. A la place, laisser de la place aux émotions pour qu’elles remontent à la surface sera bien plus efficace.
On peut commencer avec quelque chose de simple. Dire : “Je n’aime pas quand j’entends des gens parler de cette façon”, c’est honnête et clair mais ce n’est pas un reproche. Ou bien lui dire “Je préfère quand tu me parles gentiment.” S’il change de ton, c’est le signe qu’il est en train de revenir à lui-même : il n’était pas encore allé trop loin et tes paroles l’ont aidé à revenir à un état plus réfléchi.
Sinon, pourquoi ne pas essayer d’exagérer ta réponse en la tournant sur le ton de l’humour : “Oh Nooooonv! Je ne supporte pas d’entendre ce ton de voix” tout en te mettant à courir de façon grotesque, en te bouchant les oreilles ou en cachant te tête dans ses bras.” Ou tu peux faire semblant d’être déconcertée : “Toi aussi tu as entendu comme moi quelqu’un d’insolent dans cette pièce ? Mais, où se trouve-t ’il ?” en scrutant la pièce des yeux de droite à gauche, et en te mettant à fouiller sous les meubles et derrière les portes afin de trouver le coupable.
Si en retour on obtient un regard noir ou une attitude toujours plus négative de son enfant, il est temps de passer à la prochaine étape.
Rétablir la connexion avec ton enfant quand il se montre insolent
Cela peut paraître étonnant, voire contre-intuitif, mais via le jeu, il est possible d’y arriver. Clairement, faire de l’humour dans ces moments-là est souvent la dernière chose dont on a envie.
Et pourtant. Le rire ou le contact physique via le jeu : rien de tel pour relâcher les tensions. C’est le moment de faire appel à toute ta créativité pour dégoter la petite mise en situation qui arrivera à faire sourire voire éclater de rire ton enfant.
A tenter :
- La course-poursuite à travers le salon, en tentant maladroitement de rattraper ton enfant pour lui faire un câlin, et en se prenant tous les obstacles sur ton passage.
- Ébouriffer les cheveux de ton petit garçon, tout en lui disant : “Tu as dit que j’étais une Maman-Débile, j’ai bien entendu ? Alors tu peux m’appeler Maman-Débile si tu veux, en revanche, il y a un nom que je déteste entendre, c’est Maman-Scrogneugneu” (à remplacer bien sûr par n’importe quel nom absurde qui peut faire rigoler ton enfant).
- Annoncer à ton enfant avec une conviction exagérée que tu pars préparer le dîner en attendant que les choses se tassent et, au lieu d’ouvrir la porte de la cuisine, ouvre avec fracas la porte des toilettes : fous-rires garantis !
- Le prendre sur le dos et faire un rodéo jusque dans sa chambre pour récupérer les livres qu’il doit mettre dans son sac.
Quelle que soit l’idée qui te traverse l’esprit à cet instant, le but est simple : que l’air insolent de ton enfant se transforme en sourire et finisse en éclats de rire. En voyant cela, ta tension s’évanouit également car le voir rire nous rappelle qu’il n’est plus petit garçon insolent que tu pensais avoir en face de toi deux minutes plus tôt. Tu peux alors reprendre tes esprits et lui dire simplement : “Pour tes livres de bibliothèque, je viens te donner un coup de main, ok ?”
Et là, ô miracle, tu entends ton enfant répondre avec entrain :
“Oui, et je vais prendre le livre sur les chats que mon copain a pris la semaine dernière”,
En revanche, parfois, faire le clown avec ton enfant ne suffit pas. Et tu le vois au contraire devenir encore plus renfrogné.
Pose une limite quand l’humour ne suffit pas.
C’est le signe que ton enfant n’est vraiment pas en forme. Dans ce cas, l’humour ne fonctionne pas car ses tensions sont trop fortes. Sa réaction peut même être assez violente : il va peut-être partir en courant ou hurler “Va-t’en !”
Ça peut être un coup dur pour nous en tant que parent : difficile de ne pas penser : “Quoi ? Je fais tout pour arrondir les angles, et c’est comme ça qu’il me remercie ?” On est souvent à deux doigts de penser que la punition sera l’ultime solution pour s’en sortir.
Pourtant, ce n’est pas le moment de lui faire la morale ou de laisser le comportement insolent de ton enfant empirer. A la place, il est temps de mettre fin à cette situation et de poser une limite.
Inutile de hurler ou de donner des ordres. A la place, on peut s’approcher de lui, le regarder dans les yeux et lui dire avec confiance : “Je ne peux pas te laisser me parler comme ça. Viens t’asseoir avec moi une minute. Dis-moi ce qui ne va pas.”
Si le comportement insolent perdure, le mieux est de rester près de lui. On peut lui dire simplement : “Je vois que quelque chose t’a blessé, et j’aimerais vraiment savoir ce qui s’est passé.”
Poser une limite calmement de cette façon va sans doute provoquer la colère de ton enfant. Mais le simple fait de rester proche de lui tout en insistant pour qu’il cesse son comportement, l’aidera aussi à se sentir en sécurité.
A ce stade, on a hâte que les choses se terminent.
Mais pas si vite !
Avant le dénouement heureux, le retour du sourire, et de la coopération, il y a une étape essentielle : les larmes ou la grosse colère.
Rester présente quand la colère monte et que les pleurs arrivent
Crois-le ou non, quand ton enfant se sent connecté à toi, il s’autorise plus facilement à éclater en sanglots ou à faire une grosse colère. Il a soudain un espace pour laisser sortir ses sentiments douloureux. C’est le signe que les choses sont en train de se remettre en place.
Revenons à la scène de ménage précédente dans la cuisine :
Qu’aurait pu faire ton conjoint pour que tu cesses de claquer les portes et pour que tu puisses laisser éclater toute ta rage ? Une pointe d’humour peut fonctionner certains jours : “Bah, faut pas lui faire mal, à cette pauvre porte, elle est toute gentille !” En cas d’échec, l’envie de claquer la porte se fait encore plus pressante.
Que se passe-t-il s’il te prend alors les mains en te regardant dans les yeux et te dit : “Viens ici. Qu’est ce qui ne va pas ?” Et puis t’écoute : tu vas commencer à pester contre une maman de l’école qui te fait te sentir incapable. Ou tu vas te mettre à pleurer. Tu sais que ton conjoint ne te juge pas, alors te te sens en confiance pour tout lui déballer.
Être présente quand ton enfant fait une crise
Une émotion qui explose finit toujours par se dissiper. C’est la même chose pour les adultes et les enfants.
Sauf que comme le cerveau des enfants n’est pas encore mature, ils ne se régulent ni aussi vite, ni aussi efficacement que les adultes. Mais cela s’apprend.
Quand ils s’insurgent contre toutes ces injustices, l’idée est de laisser faire. Voire plus : on peut les encourager et les soutenir en leur disant : “Je sais que c’est difficile. Je suis avec toi.”
L’important est de ne pas trop en dire, sinon il pourrait s’arrêter de pleurer avant d’avoir vraiment fini. Avant que les émotions ne se dissipent. Celles-ci seront mises en suspens mais l’attitude sera toujours là. Le quotidien sera toujours chaotique, pour lui comme pour toi. Il faut en dire juste assez pour que les pleurs continuent autant qu’il faut.
Tolérer les gros mots et les insultes dans les moments de colère (si si vraiment !)
Exiger politesse et bonnes manières au moment où ton enfant est au somment de sa crise de colère et se montre insolent comme jamais, n’est pas réaliste. A cet instant le cerveau est déconnecté du centre qui gère la raison. Au contraire, donner à ton enfant une totale liberté de ton et de parole, lui offre la possibilité de vraiment se libérer de toutes les tensions qui l’empoisonnent.
En effet : ces moments durs et houleux surviennent uniquement quand ton enfant se sent en sécurité avec toi. Ce peut être dur, vraiment dur de garder ton calme dans ces moments-là. Ce qui aide alors, c’est de ne pas oublier que ton enfant est encore jeune et en plein apprentissage. Et il imite tout ce qu’il voit. En l’écoutant de la sorte, on lui transmet une aptitude unique de régulation émotionnelle.
Un Partenariat d’écoute est l’endroit idéal pour faire part de tes inquiétudes et de tes préoccupations concernant les comportements déplacés de ton enfant. Pour en savoir plus sur ce sujet, c’est ici.
Et être là pour lui est suffisant. Il n’est pas nécessaire de résoudre son problème. Il le fera par lui-même, une fois l’orage passée.
C’est en observant attentivement ton enfant que tu repères à quel moment il a fini de se libérer de ses pensées nocives et de ses inquiétudes : une fois que les larmes s’arrêtent de couler, le sourire et la bonne volonté se lisent à nouveau sur son visage.
Quand tu parviens à cette étape, il est enfin temps de reformuler sa demande initiale. (Souviens-toi : ta demande anodine en apparence qui a déclenché cette tornade émotionnelle.)
Son comportement redevient celui des bons jours, et ton enfant est à même de reprendre le programme de sa journée comme s’il y avait pensé tout seul : “Maman, je vais mettre les livres dans mon sac maintenant. J’ai trop hâte d’aller à la bibliothèque demain.”
Ceci est un nouvel indice sur son état émotionnel. C’est sa façon à lui de te montrer sa gratitude et de te dire : merci d’avoir été là, maintenant j’arrive à faire ce que tu me demandes.
Les 10 étapes pour réussir à calmer ton enfant quand il dépasse vraiment les bornes :
- Observe son comportement. Ne prends pas les choses personnellement, mais comme le signal qu’il a besoin de toi.
- Réponds sur un ton léger. Fais une simple constatation sur son comportement : “Je préfère lorsque tu me parles gentiment.”
- Introduis une pointe d’humour et de jeu. S’il continue sur ce ton, tente d’introduire une touche de jeu, dans lequel tu endosses un rôle un peu pataud ou maladroit en faisant des mimiques exagérées ou clownesque. Un “Viens là, toi”, dit sur un ton enjoué et un peu décalé peut parfois suffire à désamorcer la crise et à lancer une course-poursuite pleine de fou-rires.
- Si le rire fonctionne, continue sur ta lancée, afin d’éliminer toutes les tensions par un savant mélange d’humour et de jeu.
- Si le rire ne fonctionne pas, poser une limite. Approche-toi et dis calmement à ton enfant “Je ne peux pas te laisser me parler comme ça. Viens t’asseoir avec moi une minute. Dis-moi ce qui ne va pas.”
- Tiens bon, même si ton enfant continue à se montrer insolent.
Reste proche de lui, et dis-lui “Je sais que quelque chose t’a fait du mal et je veux savoir ce qu’il s’est passé, vraiment.”
- Anticipe des larmes et une explosion de colère. Assieds-toi avec ton enfant mais sans trop parler, juste assez pour l’accompagner (“C’est dur”, “Je suis avec toi.”). Établis un contact physique s’il se laisse faire, sinon, attends qu’il soit prêt à l’accepter.
- Rappelle-lui que cette crise ne durera pas. S’il est violent ou agressif, rassure-le en lui disant que tu comptes rester avec lui tant qu’il en a besoin. Tu peux lire les livrets Approchez votre enfant en colère et Crises de rage et d’indignation.
- Respire et recentrer-toi si la crise traine en longueur.
N’oublie pas qu’avec toi à ses côtés, il apprend à se réguler, et que cette crise finira par se terminer.
-
Laisse la colère passer naturellement. Inutile de réparer, de distraire ou de contrôler. Une fois qu’il retrouve son état normal et qu’il n’est plus l’enfant insolent qu’il était, c’est gagné. Cela veut dire qu’il a réussi à se débarrasser de toutes les tensions qui l’empoisonnaient.
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